Les Chevaliers
cathares sono una scultura monumentale in cemento realizzata da
Jacques Tissinier. Installata nel 1980 al bordo dell'autostrada
vicino a Narbonne, rappresenta tre cavalieri di 13 metri d'altezza e
evoca “il ricordo cataro”. Nel 1983 il cantautore Francis Cabrel gli ha
dedicato una delle sue più belle canzoni.
Francis
Cabrel
Les chevaliers Cathares
Les chevaliers Cathares
Pleurent doucement,
Au bord de l'autoroute
Quand le soir descend,
Comme une dernière insulte,
Comme un dernier tourment,
Au milieu du tumulte,
En robe de ciment.
La fumée des voitures,
Les cailloux des enfants,
Les yeux sur les champs de torture,
Et les poubelles devant.
C'est quelqu'un au-dessus de la Loire
Qui a dû dessiner les plans,
Il a oublié sur la robe,
Les tâches de sang.
On les a sculptés dans la pierre
Qui leur a cassé le corps,
Le visage dans la poussière
De leur ancien trésor.
Sur le grand panneau de lumière,
Racontez aussi leur mort,
Les chevaliers Cathares
y pensent encore.
N'en déplaise à ceux qui décident
Du passé et du présent,
Ils n'ont que sept siècles d'histoire,
Ils sont toujours vivants.
J'entends toujours le bruit des armes,
Et je vois encore souvent
Des flammes qui lèchent des murs,
Et des charniers géants.
Pleurent doucement,
Au bord de l'autoroute
Quand le soir descend,
Comme une dernière insulte,
Comme un dernier tourment,
Au milieu du tumulte,
En robe de ciment.
La fumée des voitures,
Les cailloux des enfants,
Les yeux sur les champs de torture,
Et les poubelles devant.
C'est quelqu'un au-dessus de la Loire
Qui a dû dessiner les plans,
Il a oublié sur la robe,
Les tâches de sang.
On les a sculptés dans la pierre
Qui leur a cassé le corps,
Le visage dans la poussière
De leur ancien trésor.
Sur le grand panneau de lumière,
Racontez aussi leur mort,
Les chevaliers Cathares
y pensent encore.
N'en déplaise à ceux qui décident
Du passé et du présent,
Ils n'ont que sept siècles d'histoire,
Ils sont toujours vivants.
J'entends toujours le bruit des armes,
Et je vois encore souvent
Des flammes qui lèchent des murs,
Et des charniers géants.
Les chevaliers Cathares
Pleurent doucement,
Au bord de l'autoroute
Quand le soir descend,
Comme une dernière insulte,
Comme un dernier tourment,
Au milieu du tumulte,
En robe de ciment.
Pleurent doucement,
Au bord de l'autoroute
Quand le soir descend,
Comme une dernière insulte,
Comme un dernier tourment,
Au milieu du tumulte,
En robe de ciment.
I cavalieri catari
Piangono dolcemente
Sul bordo dell'autostrada
Quando scende la sera
Come un ultimo insulto,
Come un ultimo tormento
Nel mezzo del rumore
In un abito di cemento
Il fumo dalle auto
I ciottoli dei bambini
Gli occhi sui campi di tortura
E le pattumiere davanti
Chi al di là della Loira
Ne ha disegnato il progetto
Ha dimenticato sui vestiti
Le macchie di sangue
Che ha spezzato il loro corpo
La faccia nella polvere
Del loro antico tesoro
Raccontate anche la loro morte
I Cavalieri Catari
Ci pensano ancora
A dispetto di chi decide
Passato e presente
non hanno che sette secoli di storia
Sono ancora vivi
Io sento sempre il fragore delle armi
E vedo ancora spesso
Le fiamme lambire le pareti
E carnai giganti
I cavalieri catari
Piangono dolcemente
Sul bordo dell'autostrada
Quando scende la sera
Come un ultimo insulto,
Come un ultimo tormento
Nel mezzo del rumore
In un abito di cemento
Per ascoltare la canzone:
http://www.dailymotion.com/video/xe02rt_les-chevaliers-cathares_music